accueil sylvestre ... mais au sec !
L’atterrissage de la nacelle PILOT s’est effectué, au sec, dans la forêt canadienne, à environ 300 km de la base de lancement, grâce à une excellente maîtrise du « pilotage » du vol, par les opérationnels.La descente de la nacelle sous parachute a été nominale, et l’ensemble a atterri dans la forêt, où la nacelle a percuté quelques branches et troncs de sapin.
Mardi22sept
Régions forestières du Canada. Crédits Aménagements forestiers durables au Canada.
De multiples essences mais principalement des conifères constituent la "forêt boréale" canadienne. L'Ontario, province du site de Timmins (lieu de lâcher des ballons de la campagne STRATO SCIENCES 2015) est largement couverte par ce ruban vert, bordé au Sud par les forêts des Grands Lacs. C'est au milieu de cette forêt boréale ontarienne qu'a atterri l'aérostat emportant la nacelle PILOT....
Un peu d'éco-géographie ...
La forêt boréale :- Superficie de 16,5 millions de km²
- 1 000 km de large encerclant l'hémisphère Nord de la Terre au Sud du cercle polaire
- Le Canada renferme 30 % de cette forêt boréale
Parachute de PILOT déployé sur la canopée canadienne. Crédits IRAP.
Plus de détails sur la trajectoire PILOT ... Crédits : CNES & IRAP
La nacelle a pleinement joué son rôle de protection de l’instrument, grâce à sa conception mécanique à base de barres et de boules.
L’instrument scientifique qui est la partie la plus sensible de l’ensemble a ainsi été préservé. Les seuls dégâts apparents concernent certains connecteurs et harnais électriques, le boîtier électronique contenant le calculateur de bord et quelques pièces situées sur le dessus du photomètre. Tout ceci est aisément réparable, avec des pièces de rechange déjà disponibles dans la plupart des cas.
Les données scientifiques, dont l’essentiel était déjà disponible via télémétrie, ont été intégralement récupérées sur les deux moyens de stockage à bord disponibles.
L’instrument scientifique qui est la partie la plus sensible de l’ensemble a ainsi été préservé. Les seuls dégâts apparents concernent certains connecteurs et harnais électriques, le boîtier électronique contenant le calculateur de bord et quelques pièces situées sur le dessus du photomètre. Tout ceci est aisément réparable, avec des pièces de rechange déjà disponibles dans la plupart des cas.
Les données scientifiques, dont l’essentiel était déjà disponible via télémétrie, ont été intégralement récupérées sur les deux moyens de stockage à bord disponibles.
Zoom sur l'intérieur de l'instrument. Crédits : IRAP.
Nacelle complète après récupération. Crédits : IRAP.
Un diagnostic plus poussé de l’instrument a été effectué au retour du matériel à la base, avant mise en caisse du matériel pour retour en France. Ces essais confirment la continuité électrique entre l’extérieur du cryostat et les détecteurs et l’intégrité des cartes électroniques.
Le miroir primaire est lui aussi intact.
Le miroir primaire est lui aussi intact.
Photomètre et miroir intacts (nul besoin du poste d'infirmerie ...). Crédits : IRAP.
Sur le chemin du Retour...
Le matériel a été nettoyé et est sur le chemin du retour. A son arrivée, le diagnostic sera complété, puis les remises à niveau nécessaires effectuées, en vue du deuxième vol prévu en Australie au printemps 2017.
Rappelons ici que la mission PILOT comporte trois volets.
Rappelons ici que la mission PILOT comporte trois volets.
Manteau de voyage pour le trajet de retour. Crédits : CNES.
PILOT dans son conteneur de transport. Crédits CNES.
